La fille qui cherchait son chien (et trouva l'amour) de Meg Donohue

Publié le par B.

La fille qui cherchait son chien (et trouva l'amour) de Meg Donohue

Editions : Mosaïc

Pages : 320

Format : Broché

Date de sortie : 5 novembre 2015

Résumé : Pas besoin d’être amoureux des chiens pour lire cette comédie profonde qui déploie des trésors d’humour et d’amour. Elle ravira tous ceux qui aiment rire et pleurer.

Une jolie psy qui ne tourne pas rond et qui a perdu l’amour. Une ado qui parcourt inlassablement les rues de la ville à la recherche de son chien. Un garçon amoureux en secret qui la suit. Une famille un brin bancale. Un séduisant célibataire qui fuit les sentiments…
Dans ce roman décalé et rafraîchissant, où bat le cœur de San Francisco, Meg Donohue brosse une galerie de portraits drôles et attachants où chaque personnage, toujours relié aux autres, cherche son chien à sa manière : avec nostalgie, avec passion, avec vulnérabilité… et finit par se trouver lui-même et rencontrer l
’amour.

Un regard tendre et drôle porté sur les liens qui unissent les êtres humains entre eux, et à leurs compagnons les plus fidèles.

Mon avis : Merci aux Editions Mosaïc pour ce dernier roman de l'année qui la clôture joliment ! Bien sûr que c'est la couverture qui attire l'oeil en premier, le titre est tout aussi inattendu mais je pense que c'est le résumé qui m'a eue. J'ai eu envie de comprendre ce qui reliait tous ces personnages entre eux et puis le "ton" semblait fat pour moi !

Maggie est psychothérapeute. Elle est très appréciée de ses patients et de ses supérieurs. L'amour l'aime beaucoup moins... C'est une rupture de trop qui la décide à quitter Philadelphie, ses parents et son travail. Lourdes, sa meilleure amie l'invite depuis très longtemps à venir vivre à San Francisco. Le chagrin les amène, Toby, son chien et elle dans cette ville inconnue afin d'ouvrir un cabinet spécialisé dans le deuil canin. Maggie vit au premier étage du pavillon de Lourdes et sa famille. Sa carrière commence petit à petit et elle fait partie d'une association canine SuperClebs.

Oui mais voilà, Maggie est pétrie de phobies : la peur des microbes, la peur du vide, difficile quand on vit dans la ville des collines et son déménagement a provoqué une agoraphobie aigüe, cela fait 98 jours qu'elle n'a pas passé le portillon du jardin... La jeune femme sauve les apparences jusqu'à ce qu'on lui confie une patiente qui ne veut pas de thérapie puisque son chien a juste disparu. Maggie ne sait pas comment mais elle doit l'aider mais Anya, 19 ans doit arrêter de courir après un chien qui semble perdu. A l'aide de la chienne de Lourdes, Maggie réussit à répondre à l'invitation de la jeune fille et à parcourir quelques pâtés de maison pour bruncher avec la famille de Anya...et chercher son chien !

Je dois bien dire que j'ai été bluffée par l'auteure. Meg Donohue réussit à faire comprendre et passer les émotions du phobique. Elle décrit parfaitement l'évitement, les oppressions, le malaise général et y met une pointe d'ironie en rendant malade une psychologue. Pourtant il n'y a rien de loufoque, j'ai même plaint et admiré Maggie qui se bat contre elle-même petit bouts par petits bouts. Elle nous fait part des rituels propres aux phobiques, de leurs avancées et de leur fragilité quand ils font un bond en arrière.

Bien sûr ce livre est une ode à l'acceptation de l'autre mais aussi un hommage magnifique aux chiens. Des compagnons que trop de personnes considèrent mal et qui pourtant, ont même des vertus thérapeutiques. Dans ce court roman, on rencontre plusieurs chiens : le compagnon au long court, le chien abandonné, le chien qui trouve une famille. L'auteure explique également pourquoi la douleur de perdre un animal peut être aussi longue et paralysante. Elle nous parle de ce lien plein d'amour qui nous lie à notre chien. Ca a été beaucoup d'émotions pour moi.

Si je dois émettre une critique négative, je dirais que malgré les recherches de Billy, le chien de Anya, le suspense n'est pas vraiment réussi. On devine très vite quelle sera l'issue de la plupart des problématiques et même si celles qui touchent à la phobie ou à la souffrance en générales sont bien défendues, je n'ai pas été transportée par les petits à côtés de l'histoire.

Mais quoi qu'il en soit ce livre est fait pour les amoureux des chiens qui veulent passer un moment "feel good" ou pour les personnes angoissées qui veulent reprendre espoir.

Publié dans Contemporain, Romance

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V
Hum, c'est assez tentant, j'aime beaucoup la bonne humeur que tu décris, c'est parfait pour moi en ce moment !
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B
Je comprends, je pense que ce livre a vraiment un but d'espoir.