Hunger games T1 de Suzanne Collins

Publié le par B.

Hunger games T1 de Suzanne Collins

Editions : Pocket

Collection : PKJ

Pages : 399

Format : Broché

Date de sortie : 1er octobre 2009

Résumé : Katniss Everdeen est une jeune fille de seize ans. Elle vit avec sa mère et sa sœur. Depuis la mort de leur père, la jeune fille s'occupe de nourrir et faire vivre sa famille en partant au delà du grillage du distric douze, pour braconner, pêcher, faire du troc, pour survivre. Car depuis de nombreuses années, les Etats-Unis se nomment Panem et sont divisés en treize districts, seulement, le treizième a tenté de se rebeller et a été totalement décimé. Tous les ans sont organisés les « Hunger games ». Chaque district envoie deux de ses enfants, âgés de douze à seize ans, pour concourrir dans un jeu télévisé implacable. Chaque tribut, nom donné aux enfants qui sont choisis par le sort, doit survivre et..tuer les autres concurrents. Pour la 74ème année, les « Hunger games » ont tiré Prim, la sœur de Katniss, au sort. Pour que sa cadette ne finisse pas mise à mort, Katniss prend sa place. Le jeu peut commencer...

Mon avis : Dans le premier tome de Suzanne Collins, on découvre la pauvre vie de Katniss, de sa famille et de son ami, Gale jusqu'au soir où elle doit partir pour Le Capitole, la nouvelle capitale de Panem, pour participer à ces jeux de la mort. Tout au long du roman, que j'ai particulièrement apprécié, je me suis tout de même dit que ce livre avait quelque chose d'horrible. Cette télé-réalité peu commune est intraitable, on ne peut pas y échapper, on ne choisit que rarement d'en faire partie. Ces jeux mènent les enfants à la mort, en cela, je le trouve monstrueusement inéluctable. Comment notre terre, puisque l'auteure parle d'une Terre futuriste, a pu devenir si immorale pour tuer ses propres enfants en...jouant ? Qui plus est, ça attire des spectateurs puisque le règlement oblige tout individu à suivre les aventures des « Hunger games »...
Ce dont je viens de parler n'est pas un aspect négatif, pas du tout même, l'auteur a délibérément choisi de nous faire frissonner, de pleurer avec les héros, d'angoisser pour leur survie. C'est certainement ce qui rend ce livre incontournable.

Pour revenir aux jeux, eux-mêmes, je dois, comme souvent dans mes avis, faire un lien avec une autre histoire. Au début du roman, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire que tous ces gens qui s'agglutinent devant leur TV, sur la place principale de leur district, me font penser à cette foule qui assistait aux jeux des gladiateurs, à Spartacus même. Une télé-réalité pré-historique, inhumaine, improbable et pourtant, le réalisme dont l'auteur fait preuve met mal à l'aise. Et si notre monde finissait lui aussi, par ne plus épargner les enfants et s'amuser de la mort à leurs dépents comme l'ont fait certains tyrans de l'Histoire.

D'autre part, les villes telles qu'elles sont devenues dans le contexte créé par l'auteur, ne peuvent que rappeler celles du Moyen-Age. La faim, le titre lui est consacré et ça n'est pas pour rien, est le maître-mot, elle rappelle les civilisations moyenâgeuses qui devaient pêcher, chasser, faire des réserves comme si la disette guettait. On pourrait aussi dire à nouveau que ça rappelle également les périodes de guerre. En un mot, le monde reviendrait en arrière, stopperait son évolution, selon Suzanne Collins.*

Même si la fin est probable, on a quand même des surprises, des rebondissements tout au long du récit, des hésitations et c'est dense. Je vous conseille vivement de vous procurer ce roman et certainement les autres tomes qui m'ont plu crescendo !

Publié dans Dystopie, Young Adult, Drame

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Z
J'ai adoré cette trilogie, qui va en effet crescendo, notamment dans la noirceur.
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B
Je suis on ne peut plus d'accord avec toi et une trame toujours juste