[LC] Le protectorat de l'ombrelle T1 de Gail Carriger

Publié le par B.

[LC] Le protectorat de l'ombrelle T1 de Gail Carriger

Editions : Le livre de poche
Pages : 425
Format : Broché
Date de sortie : 18 avril 2012

Résumé : Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?


Mon avis : J'ai attendu plusieurs années avant de sortir ce livre de ma PAL et je pourrais me foutre des baffes tellement ce livre m'a fait un passer un moment succulent. Il n'est jamais trop tard, me direz-vous et je regrette juste d'avoir à attendre pour lire les quatre prochains tomes.
J'avais fait ma première rencontre avec Gail Carriger par Etiquette et Espionnage (Le pensionnat de Mlle Géraldine) qui ne m'avait plu qu'au trois quart mais dans cette saga là, en tout cas dans ce premier tome, c'est un sans faute.

J'aurais envie de dire que l'auteure s'est amusée à nous concocter une héroïne tout particulière mais je ne sais pas si ça n'est pas plus moi qui me suis beaucoup amusée (j'espère que Gail également tout de même). Alexia Tarabotti a atteint l'âge regrettable de 25 ans à l'époque victorienne, elle n'a point d'époux et aucun espoir d'en trouver un, le teint hâlé de son défunt père et le nez proéminent emprunté à Cléopâtre. Lors d'une soirée où sa mère, son beau-père, ses deux soeurs aussi belles que futiles et elle-même sont conviés, Melle Tarabotti qui a toujours une ombrelle bien dotée se voit dans l'obligation de tuer un vampire. Acte incroyable et inattendu de la part d'une vieille fille (oui à l'époque...) qui aurait dû s'effondrer sur le sol à la vue des deux canines menaçantes. Mais Alexia est différente, elle est une “paranaturelle”, une “sans âme”, une “suceuse de sang”...en plus simple, lorsqu'elle touche une créature surnaturelle (vampire, loup-garou ou fantôme), elle annule leur pouvoir par un simple contact tactile.

Si la Reine a accepté depuis déjà quelques années de reconnaître et d'encadrer l'existence des êtres surnaturels, elle aime toujours autant que l'Etiquette soit respectée et son BUR (organe de régulation des créatures magiques) doit veiller au bon ordre des choses. Le responsable du bureau londonien n'est autre que le comte Maccon, Alpha de la meute du territoire et accessoirement fervent admirateur secret de notre jeune (ou vieille) héroïne. Si Mlle Tarabotti n'est pas une épouse reconnue par la société et est une perpétuelle source d'inquiétude pour sa mère, elle n'est pas la moitié d'une imbécile et entrevoit dans sa mésaventure des incohérences dont elle fait part aux loups et à son ami vampire, Lord Askeldama. Va s'en suivre une enquête truculente aux rebondissements nombreux.

J'ai su en quelques mots que ce livre me correspondait totalement. Une écriture relevée qui nous présente une jeune femme effrontée, cultivée, maligne et très bonne comédienne sont déjà deux bons arguments, des arguments même très lourds. Le tout mijoté à la sauce victorienne, saupoudré de steampunk et je suis déjà en état d'extase. Mais qui plus est, l'histoire de Gail Carriger est prenante, elle utilise une fois de plus les vampires et les loups-garou mais sans leur toute puissance habituelle et en se permettant de les ridiculiser gentiment. L'humour est très bien dosé au fil des pages.

Un autre compliment, notre Alexia est inexpérimentée mais culottée et la naïveté, la lourdeur de certaines romances nous sont épargnées. Le caractère de la jeune femme est expliqué à la toute première page et il ne change pas d'un iota jusqu'à la fin.
J'ai aussi adoré l'inconséquence à certains moments de Lord Maccon, la relation vaudevillesque avec Miss Hesselpenny et la majeure partie des personnages secondaires. Certains traits caricaturaux sont bien sûr utilisés pour servir le roman et faire une petite satire dans un livre fantastique. Enorme !

La question est : quand lire le second ?

Mes comparses pour cette LC, organisée par Dans l'aile ouest sont : Unity Randall Salhuna

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S
Je suis contente que tu ai aimé aussi :)
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B
Merci moi également :) on pourra au moins lire le 2 ensemble :p